D'aussi loin qu'elle se souvienne, Maryline Mercier a toujours tenu un crayon à la main, jouant avec les couleurs,les lignes, les formes, et plus tard la matière. La glaise qu'elle récupérait au fond de la rivière, pour la malaxer, lui donner forme. Le plomb qu'elle fondait puis versait dans un seau d'eau glacée pour obtenir de

fantastiques concrétions.

 

A 10 ans, une seule idée en tête: "rentrer "aux Beaux Arts". Après un bac « Lettres et Arts Plastiques, elle y

parviendra,étudiant le graphisme et la publicité à L’Institut d’Arts Visuels d’Orléans.

 

Depuis 4 ans elle se consacre entièrement à sa passion, la peinture, ainsi qu’aux nombreuses expositions

qu’elle honore dans toute la France.

 

Utilisant tour à tour la peinture, la sculpture, le modelage... Elle travaille un peu à la manière d'un alchimiste.

Avec ce qu'elle appelle "ses expériences", elle navigue au cœur de l'âme humaine et de ses émotions.

Aussi à l’aise dans l’abstraction que dans la figuration, du plus petit format 10x10cm au très grand 1mx1m,

Maryline Mercier, artiste inclassable, n’a qu’une idée en tête, peindre la vie.

Tour à tour drôle, poétique, tourmentée, contemplative, son œuvre reflète notre propre existence, sublime notre propre sensibilité, réveille nos souvenirs… » L. Dubreuil

 

« Ce qui m’intéresse c’est de proposer du vrai, du ressenti. Pour cela j’ai besoin d’être libre, et refuse d’être prisonnière d’un style

de peinture, qu’elle soit figurative, réaliste ou abstraite…Je puise mon inspiration dans la Nature et la Vie, avec ses joies, ses peines,

ses moments d’insouciance ou de doute… C’est le sujet seul qui détermine quel style je vais utiliser.

 

J’aime raconter une histoire ou du moins l’introduction. Chaque toile est pour moi un synopsis. Je pose les couleurs, pour créer une atmosphère – je joue avec la composition, les lignes, le cadrage, pour ouvrir des portes, tracer un chemin – je capture l’instant grâce à la lumière… La suite ne m’appartient pas.

 

Je compare souvent le peintre et l’écrivain. L’écrivain, propose une histoire, le lecteur y met ses propres  images. Le peintre propose une image, le spectateur y met sa propre histoire, sa « madeleine de Proust »…. »